mercredi 27 juillet 2011

Du choc aux télé-concours

En République démocratique du Congo beaucoup de jeunes ont pris part aux différents télé-concours (Vodacom superstar et miss vodacom congo), aujourd’hui ils nous livrent leurs expériences. Depuis ces saisons à rafler le trophée, ces jeunes congolais avouent les chocs en eux. Du coup, d’aucuns tentent de reprendre avec courage leur vie d’avant, d’autres part contre avouent avoir saisi l’opportunité et préfèrent continuer leur célébrité. A qui le bon choix?


Elle, C’est Laurianne Odio, participante au miss vodacom Congo 2011.  Elle a survécu au crash de la disqualification avec sa couronne à la tête, et à la vague médiatique. La preuve, elle se la coule douce aujourd’hui. Ses études ont repris avec succès. Mais le choc a demeuré. Elle avoue la difficulté à reprendre le train de vie normale après ces moments d’euphories. Elle a appris l’ambivalence de la télévision. Dans ce même média, mensonge et vérité peuvent faire bon ménage. Lory a acquis sa dose d’expérience et peut faire face à d’évidentes épreuves, concours y compris. Car, elle croit au dicton qui dit que «ce qui ne tue pas rend fort». D’où sa recommandation aux futurs participants à de différents télé-concours de ne pas perdre de vue l’essentiel. Qu’à cela ne tienne, elle réitère ses appétits gourmands pour la célébrité et les télé-réalités, à la seule condition de bien ménager les enjeux.
Paul KABAYIDI! Devant la vibration  de ses timbres irrésistibles, Paul a réussi sa première prestation large- public à la deuxième saison Vodacom superstar. Mais seule la voix ne lui a pas suffi pour emporter le cachet. La règle pour tous -voter par téléphone- bloque son chemin vers la victoire en quart de final. Une leçon au jury. Il souhaite prochainement que le jury ait le plein pouvoir de décision pour permettre aux talentueux de promouvoir l’art. C’est à eux que doit revenir toutes les décisions. Aujourd’hui Paul avoue encore le choc de cet échec et assure sa nouvelle identité: un vrai talentueux de la musique qui doit s’assumer. «La télé-réalité m’a propulsé, je me dois de travailler pour donner le meilleur de Paul que tous avaient aimé». Ses études de marketing dans tout ça sont une symbiose du marketing et de l’art, la musique. La jeunesse congolaise, à l’image de Paul, est une vraie pépinière des talents qu’il faudrait découvrir et promouvoir.
Sarah Kalume crut dès le début en ses chances lorsqu’elle fut sélectionnée pour  la deuxième saison Vodacom superstar. La peur, la confiance et la détermination s’entremêlaient au fond d’elle. Pendant notre entretien, elle n’a pas apprécié de parler d’une quelconque «déception». Si déception il y avait tout au long du concours, c’est celle des meilleurs éliminés avant la finale. Mais Il le fallait bien pour lui de se frayer  le chemin de cette cagnotte: 50.000$, chose faite. Le choc en elle, c’est son nouveau statut de  célébrité contraignante, à certains égards. Regardez! Son nouveau look lui va bien, et elle croit s’en tirer à si bon compte, d’ailleurs tout cela ne lui est pas étranger. Elle a appris à en goûter depuis belle lurette. Elle adore sa mélomanie. Peut-être que ses études pourront en pâtir, le temps pour elle d’accommoder le show-biz.
Nous vivons dans une société où la célébrité est devenue une valeur en soi! Chaque jeune désire  avoir son heure de gloire et fait tout pour y arriver. La télé-réalité a enfin fait son apparition chez nous. Mais que saisissent vraiment les jeunes de cette opportunité ? La part des organisateurs est de mise. On ne peut se frotter les mains de gagner le pari pour un simple engouement des téléspectateurs qui votent pour voir leurs préférés arriver en final. Il y a plus ! La prise en charge effective de ces jeunes talentueux embarqués dans une aventure sans lendemain. Que les jeunes soient davantage ciblés par ces concours est donc logique, mais qu’ils soient encore promus est plus juste!
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire