dimanche 20 février 2011

RDC: l'incapacité d'une cybercensure

Créer par RSF(Reporters sans frontières), La Journée mondiale contre la censure sur internet aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, est célébrée le 12 mars de chaque année. Une journée comme celle de censure sur internet est loin de la réalité congolaise, pour la simple raison que, techniquement, la RD Congo ne dispose pas des mécanismes capables de censurer le web c.-à-d. de bloquer des site web non gratta  en RDC.

De la même manière quand qu’on a différents services de contrôle dans les frontières pour vérifier la conformité et la qualité de tout ce qui entre et sort du pays,  le web est aussi appelé à avoir un mécanisme capable de censurer tous les sites que l’on consulte.  

Immeuble de l'OCPT à Kinshasa


 Nous avons tous été témoins des coupures des signaux de certains médias émettant sur le sol congolais  lorsqu’ils diffusent des infos qui touchent à la souveraineté de la Res publica. Mais quand il s’agit de l’internet, cela ne pas possible. À titre illustratif, rappelons-nous lorsque le signal de la RFI était coupé sur l’espace congolais, cette même radio, puisque émettant sur Internet, pouvait être suivie sans problème. Si le gouvernement pouvait, il bloquerait aussi le site www.rfi.fr Mais hélas ! Cela était pratiquement impossible. Tous les sites sont téléchargeables sur l’espace congolais. Alors tous sans exception aucune.
Nous espérons qu’avec le projet en cours d’acquisition d’un Satellite pour la RDC, avec l’aide de la Chine, cette régulation pourra être effective.
Notre objectif n’est pas de soutenir la cybercensure mais nous voulons ici montrer le côté positif de cette dernière. Considérons maintenant la cybercensure dans  le monde des enfants par exemple…
Au nom des enfants, la cybercensure s’impose.
Absolument ! Il faut censurer l’internet pour protéger les enfants. La convergence des technologies de communication offre la fascinante perspective d'un accès aux différentes cultures de la planète. Une ouverture cependant menacée par des initiatives aussi bien politiques que technologiques, nées de la peur des idées et images à controverse véhiculées par Internet. Voilà pourquoi en trois ou quatre ans, un nombre stupéfiant de logiciels de filtrage ont fait leur apparition sur le marché américain et canadien. Tous pour  « filtrer » ou « classifier » les contenus sur Internet, la plupart au nom de la protection de l'enfance et d'un nécessaire contrôle parental.
Que dire de plus ?


In fine, Il faut donc s'interroger sur l'importance de la question de censure dans Internet. Personne ne peut nier que Internet a une grande importance au plan éducatif et social, que ce soit pour la quantité d'informations, d'idées, d'opinions qu'on y retrouve ou pour la possibilité de communiquer à peu de frais avec des gens partout dans le monde. Le pourcentage de matériel controversé est minime par rapport à tout ce qui est offert dans Internet et le matériel purement illégal est encore plus rare. Le même matériel est offert en livres, revues, vidéos et le sujet semble pourtant beaucoup moins d'actualité même s'il existe un certain marché (illégal bien sûr) pour les revues et vidéos de pornographie infantile ou de "hard pornography". Quant aux mineurs, ils peuvent se procurer revues et cassettes vidéos indécentes relativement facilement sans avoir besoin de se promener dans Internet.
Il est possible que ce soit le média lui-même, Internet, qui effraie quelque peu une partie de la population plus que le matériel comme tel qui y est disponible. L'être humain redoute souvent ce qu'il ne connaît pas ou ne comprend pas. Si on éduque la population à apprivoiser Internet, une partie des peurs et des débats disparaîtront d'eux-mêmes.
Il ne faut toutefois pas ignorer la question de censure dans Internet, ne serait-ce que pour le matériel purement illégal qu'on y retrouve, surtout la pornographie infantile. Le marché souterrain des revues et des vidéos contenant de la pornographie infantile est relativement restreint parce qu'il existe des législations et qu'elles sont appliquées de façon stricte. Il faut tenter de faire la même chose dans Internet et régler d'abord le problème du matériel illégal qui est le plus grave. Pour cette partie, il devrait y avoir une censure et une législation sévère même si elle risque, soit d'être contournée par différents moyens techniques, soit d'être conspuée par les tenants du premier amendement
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