lundi 24 janvier 2011

Cette fois, c'est sans leurs téléphones portables: AMOUR!

 S'il l'on laissait nos téléphones un instant?
l’amour vécu en situation d’échange face à face vaut plus que celui vécu au téléphone

Dans la foulée des excès en amour, les jeunes ont aujourd’hui trouvé une parade pour contourner la sévérité des parents : le téléphone portable et Internet. Sans trop nous focaliser sur le deuxième, le premier reste le moyen le plus sûr pour les jeunes d’investir leur affectivité.
A l’aide du téléphone, souvent à des heures tardives, ils s’échangent, dans l’intimité de leur chambre, des paroles amoureuses comme si tout leur était permis. Et j’imagine que la suppression des promotions téléphoniques accordant beaucoup de temps de parole aux usagers doit avoir rendu malade un plus grand nombre de jeunes et priver beaucoup d’amoureux de passer de longs moments en compagnie de leurs bien-aimés. Sont-ils morts pour autant ? Non !
C’est la preuve que, sans téléphone portable, on peut bien rester amoureux de quelqu’un. Les amoureux d’hier ne sont pas moins amoureux que ceux d’aujourd’hui parce qu’ils n’ont usé du cellulaire. L’exemple de Dieu qui nous aime tant ainsi que celui de nos parents pour qui nous sommes des êtres chers montrent combien la médiation en amour n’a pas d’incidence. D’ailleurs, il me semble même que l’amour vécu en situation d’échange face à face vaut plus que celui vécu au téléphone où seuls le timbre de la voix et les mots utilisés exercent une influence sur son interlocuteur. Pourtant, lorsqu’on est en face de l’être aimé, sa voix, son habillement, ses gestes et bien d’autres réactions spontanées contribuent à rendre l’amour doux et plus intense. Si le téléphone peut éloigner la personne pour le rapprocher du cœur – loin des yeux, près du cœur – le contact interpersonnel nous le rapproche dans son intégrité physique. On peut donc jouir de son sourire lequel peut illuminer une journée qui risquerait soit de commencer sur une fausse note, soit il permet de se ressaisir après une dure journée. Voyez le retour de nos parents du travail !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire