dimanche 30 octobre 2011

Médias au service de la propagande

Les élections approchent à grands pas ; c’est l’alerte dans  toutes les instances politiques.  Mais tous ont recours aux médias pour se faire connaître et faire connaître leurs projets de société. De l’affiche à la télévision en passant par la radio, les médias sont d’un usage qui ouvre la porte à toutes sortes de dérapages.
Les médias doivent se souvenir de leur mission d’arbitre entre les protagonistes. Leur impartialité et leur objectivité sont un gage de démocratie. Aucune démocratie ne saurait fonctionner sans justice mais surtout sans médias libres. Ce rappel déontologique est fait parce que la sphère médiatique congolaise nous donne à assister à des médias fortement soumis au pouvoir politique. C’est dire que le danger vient des médias qui se refusent de jouer leur rôle de l’arbre à palabre pour servir de caisse de résonance  des politiciens desquels ils dépendent. Nul n’oublie le principe : de celui dont on reçoit le pain, on chante la chanson. Les élections sont nationales, les médias officiels sont les seuls habiletés à gérer, eux aussi en toute impartialité les résultats.
Mais avant d’en arriver au résultat, il y a d’abord la campagne électorale que les médias couvrent déjà. Toutes sortes de messages sont entendus mais il ne faut pas que les jeunes se trompent. Ces messages de propagande sont porteurs de beaucoup de manipulation comme certains confrères ont eu à le souligner lors de notre récente édition. Il faut se souvenir des stratégies décrites dans nos colonnes pour se prémunir de la manipulation. Car si l’on ne se montre pas critique vis-à-vis des messages en provenance des hommes politiques, il y a lieu de craindre que nous ne fassions élire au parlement que des opportunistes dont l’égoïsme est une seconde nature. L’exemple du mandat passé est encore frais dans nos mémoires pour que nous recommencions la même erreur politique. Nous avons besoin des élus du peuple qui sachent débattre dans la tolérance démocratique pour que notre pays avance. Les élus qui se sont spécialisés dans l’art d’applaudir n’ont pas de place dans nos prochaines institutions. 
Les hommes politiques vrais pensent à l’avenir ; les opportunistes sont inconscients et ne voient pas plus loin que leur nez. Seul les intéresse le profit personnel immédiat ; ils oublient que des lois justes et surtout mises en œuvre pour le bien de tous sont des garanties mais surtout des contreparties à verser au crédit des électeurs. Et comme ils ont la mémoire courte, certains oublient si vite qu’après s’être enivrés de la politique, ils reviennent les bras chargés de futilités de campagne pour nous séduire de leur accorder nos précieuses voix.
C’est dire qu’entre un candidat qui argumente bien sans verser dans la démagogie la plus abjecte et un apprenti-politicien qui se présente avec des biens matériels qui seront consommés un jour puis ce sera fini, notre choix devrait se porter sur l’homme aux idées. La démocratie est le régime politique des excellents ; de la qualité de nos élus dépendra la nature de notre démocratie. A nous donc de choisir entre le camp de l’excellence et celui de la médiocrité !

mercredi 27 juillet 2011

Du choc aux télé-concours

En République démocratique du Congo beaucoup de jeunes ont pris part aux différents télé-concours (Vodacom superstar et miss vodacom congo), aujourd’hui ils nous livrent leurs expériences. Depuis ces saisons à rafler le trophée, ces jeunes congolais avouent les chocs en eux. Du coup, d’aucuns tentent de reprendre avec courage leur vie d’avant, d’autres part contre avouent avoir saisi l’opportunité et préfèrent continuer leur célébrité. A qui le bon choix?


Elle, C’est Laurianne Odio, participante au miss vodacom Congo 2011.  Elle a survécu au crash de la disqualification avec sa couronne à la tête, et à la vague médiatique. La preuve, elle se la coule douce aujourd’hui. Ses études ont repris avec succès. Mais le choc a demeuré. Elle avoue la difficulté à reprendre le train de vie normale après ces moments d’euphories. Elle a appris l’ambivalence de la télévision. Dans ce même média, mensonge et vérité peuvent faire bon ménage. Lory a acquis sa dose d’expérience et peut faire face à d’évidentes épreuves, concours y compris. Car, elle croit au dicton qui dit que «ce qui ne tue pas rend fort». D’où sa recommandation aux futurs participants à de différents télé-concours de ne pas perdre de vue l’essentiel. Qu’à cela ne tienne, elle réitère ses appétits gourmands pour la célébrité et les télé-réalités, à la seule condition de bien ménager les enjeux.
Paul KABAYIDI! Devant la vibration  de ses timbres irrésistibles, Paul a réussi sa première prestation large- public à la deuxième saison Vodacom superstar. Mais seule la voix ne lui a pas suffi pour emporter le cachet. La règle pour tous -voter par téléphone- bloque son chemin vers la victoire en quart de final. Une leçon au jury. Il souhaite prochainement que le jury ait le plein pouvoir de décision pour permettre aux talentueux de promouvoir l’art. C’est à eux que doit revenir toutes les décisions. Aujourd’hui Paul avoue encore le choc de cet échec et assure sa nouvelle identité: un vrai talentueux de la musique qui doit s’assumer. «La télé-réalité m’a propulsé, je me dois de travailler pour donner le meilleur de Paul que tous avaient aimé». Ses études de marketing dans tout ça sont une symbiose du marketing et de l’art, la musique. La jeunesse congolaise, à l’image de Paul, est une vraie pépinière des talents qu’il faudrait découvrir et promouvoir.
Sarah Kalume crut dès le début en ses chances lorsqu’elle fut sélectionnée pour  la deuxième saison Vodacom superstar. La peur, la confiance et la détermination s’entremêlaient au fond d’elle. Pendant notre entretien, elle n’a pas apprécié de parler d’une quelconque «déception». Si déception il y avait tout au long du concours, c’est celle des meilleurs éliminés avant la finale. Mais Il le fallait bien pour lui de se frayer  le chemin de cette cagnotte: 50.000$, chose faite. Le choc en elle, c’est son nouveau statut de  célébrité contraignante, à certains égards. Regardez! Son nouveau look lui va bien, et elle croit s’en tirer à si bon compte, d’ailleurs tout cela ne lui est pas étranger. Elle a appris à en goûter depuis belle lurette. Elle adore sa mélomanie. Peut-être que ses études pourront en pâtir, le temps pour elle d’accommoder le show-biz.
Nous vivons dans une société où la célébrité est devenue une valeur en soi! Chaque jeune désire  avoir son heure de gloire et fait tout pour y arriver. La télé-réalité a enfin fait son apparition chez nous. Mais que saisissent vraiment les jeunes de cette opportunité ? La part des organisateurs est de mise. On ne peut se frotter les mains de gagner le pari pour un simple engouement des téléspectateurs qui votent pour voir leurs préférés arriver en final. Il y a plus ! La prise en charge effective de ces jeunes talentueux embarqués dans une aventure sans lendemain. Que les jeunes soient davantage ciblés par ces concours est donc logique, mais qu’ils soient encore promus est plus juste!
 

lundi 18 avril 2011

La signification des extensions com, .net, .fr, .cd, .ca, .net…etc.

Chaque adresse d’un site web fini par une extension com, net, fr,  etc. Tout cela n’est nullement mis au hasard. Ils ont chacun une signification. C’est ce que nous voulons expliquer dans les lignes qui suivent. 

mercredi 2 mars 2011

Journées internationales de la femme, quel bilan ?

Parler de la femme intéresse autant médias-actuels. Par son rôle remarquable dans l'univers médiatique, la femme a su s'imposer comme une vrai actrice de cette sphère de la figuration. Héla! l'aire n'est pas au disours pour cet argumentaire.  C'est faire le bilan des campagnes pour la femme aux allures médiatiques et aux  odeurs politiques.
journées internationales de la femmes, quel bilan pour les sensibilisations?

La journée de la femme qui se célèbre chaque 8 mars de l’année voudrait que le reste de l’année soit placée sous le signe d’un thème. Et l’on va de thème en thème sans vraiment procéder à l’évaluation du thème précédent et se rendre compte des avancées obtenues, se rendre compte également des erreurs commises afin de pouvoir les corriger. Le plus souvent, le thème porte sur un aspect de la vie de la femme qui n’est pas bien compris ou apprécié de son alter ego qui est l’homme. Le bon sens aurait voulu qu’au lieu de multiplier des thèmes, un thème unique occuperait la vie et l’action de la femme sur une bonne durée (cinq ou dix ans). De la sorte, son évaluation serait plus objective car elle permettrait de focaliser l’attention sur des éléments vérifiables.

Téléchargement illégal: les puissants tentent le jeu, l'afrique ne dit rien et consent la complexité

Face au téléchargement illégal des oeuvres culturelles sur internet, les pays expérimentent des solutions en ordre dispersé, la France se voulant pionnière en la matière, avec un texte de loi qui doit être examiné mercredi par les députés

Facebook innove encore et encore


Une visioconférence est desormais possible sur  facebook. Les médias, c'est ce côté positif qui doit nous passionner. Des opportunités nous sont offertes chaque jour mais bien souvent on bascule à la dérive. Pour celle-là, je m'y accrocherai.  Du nouveau: desormais, c'est cet ajout pour la visioconférence sur facebook pour les amateurs de la proximité.

dimanche 20 février 2011

RDC: l'incapacité d'une cybercensure

Créer par RSF(Reporters sans frontières), La Journée mondiale contre la censure sur internet aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, est célébrée le 12 mars de chaque année. Une journée comme celle de censure sur internet est loin de la réalité congolaise, pour la simple raison que, techniquement, la RD Congo ne dispose pas des mécanismes capables de censurer le web c.-à-d. de bloquer des site web non gratta  en RDC.

lundi 24 janvier 2011

Cette fois, c'est sans leurs téléphones portables: AMOUR!

 S'il l'on laissait nos téléphones un instant?
l’amour vécu en situation d’échange face à face vaut plus que celui vécu au téléphone

Dans la foulée des excès en amour, les jeunes ont aujourd’hui trouvé une parade pour contourner la sévérité des parents : le téléphone portable et Internet. Sans trop nous focaliser sur le deuxième, le premier reste le moyen le plus sûr pour les jeunes d’investir leur affectivité.

mardi 18 janvier 2011

Sans téléphone portable, c’est possible


Chaque 6 février, le monde célèbre la journée mondiale sans téléphone portable. Cette journée  a été instaurée il y a 11 ans par Phil Marso un écrivain français indépendant
Une petite histoire
Pourquoi le 6 février ? Phil Marso publiait à la fin 1999 le premier roman policier autour du téléphone portable sous le titre « Tueur de portable sans mobile apparent ». L'auteur a souhaité prolonger le propos de son ouvrage à travers une journée internationale. Ainsi il trouvera une date pour symboliser un tel rendez-vous. Phil Marso a pensé tout de suite au fameux refrain de la Star Franco-Italien Nino Ferrer dans sa chanson intitulée Le téléphone dont le refrain : « Gaston y a le téléphone qui sonne, y a personne qui y répond » l’aidera  à trouver le jour de la célébration de ladite fête dans le calendrier. Il retiendra ainsi le 6 février, jour de la célébration de Saint Gaston.

mardi 11 janvier 2011

La censure et la législation sur Internet

La censure sur internet désigne les limitations de l’information disponible par l’intermédiaire du réseau internet. Or, aujourd’hui, internet donne aux humains plus de liberté de parole, d’écriture et d’expression jamais atteintes auparavant.

 Mais cette caractéristique, qui paraît merveilleuse au premier abord, a cependant son revers. Ainsi, du contenu controversé à caractère sexuel, raciste et sexiste, accessible sur internet de façon relativement aisée. La question de la censure sur internet peut donc s’inscrire comme un problème de société à partir duquel l’on s’interroge sur la meilleure façon d’éduquer la population congolaise qui doit comprendre qu’internet, malgré sa nouveauté, ne demeure qu’un milieu d’éducation parmi d’autres.

lundi 10 janvier 2011

i-pad, pour quoi faire?

L'iPad répond-il à un besoin ? Lorsqu'on a un mobile connecté et un ordinateur portable, difficile de trouver à l'iPad un réel intérêt. La tablette pioche dans les deux mondes, sans pour autant les rendre obsolètes : l'un permet de téléphoner, l'autre de travailler, ce que ne fait pas l'iPad. Reste un confort de lecture de textes et vidéos évident.